Le contexte fortement industriel et tertiaire du site de Guyancourt pose question pour cette nouvelle intervention urbaine. Comment apporter une nouvelle manière de travailler dans un environnement fortement marqué par des décennies d’urbanisme tertiaire diffus ?

Le dessin du plan de masse, est inspiré de ce fragment de territoire que constitue cette parcelle, ce terrain, la terre. L’ensemble du campus s’intègre dans le prolongement du parc existant. La création d’un parc de trois hectares amplifie le paysage existant. À la place d’anciens entrepôts, trois immeubles tertiaires R+4 (32 000 m²) et un hôtel 4* viennent se nicher. L’articulation entre paysage et architecture a guidé la conception : lieu de vie conçu dans un esprit de communauté, le paysage est élaboré comme un lieu à habiter, l’architecture utilise des formes organiques, des retraits et des glissements qui évoquent la tectonique du sol.

Une liaison piétonne, colonne vertébrale du projet, fédère les bâtiments autour d’une agora, espace de rencontres et de convivialité. Les bureaux répondent aux nouvelles façons de travailler, collaboratives ou nomades. Véritable village porté par l’innovation et l’inclusion, ce campus explore l’imbrication entre sphères professionnelles, et devient lieu de vie par la convivialité et l’intelligence des programmes.

Une architecture à la morphologie organique et généreusement ouverte. BREEAM Very Good, E+/C-, BiodiverCity®, projet BIM.