La Tour Gallieni 2, construite en 1976, s’inscrit sur une parcelle exiguë ceinturée de plusieurs voies, donnant directement sur le périphérique. Ce bâtiment est un repère urbain, identifiable également depuis l’autoroute.

Sa principale caractéristique est sa géométrie en étoile à trois branches incurvées, marquées par des trumeaux en béton saillants.

La rénovation consiste à déporter la façade et son isolation à l’extérieur de la structure existante afin d’améliorer considérablement ses performances thermiques et acoustiques.

Cette nouvelle peau lisse en aluminium épouse la courbure des façades afin de mettre en valeur sa volumétrie. Elle prendra des tonalités changeantes au fil de la journée et des saisons du fait de la réflexion du soleil sur ses formes courbes.

Superposés aléatoirement à cette trame rigoureuse, les panneaux en poli miroir apportent une fluidité à l’ensemble et créent des effets de cascades d’eau scintillant depuis le ciel et convergeant vers le lobby grâce aux reflets du soleil et des nuages en mouvement.

Les dimensions des ouvertures sont augmentées afin d’apporter le maximum de lumière aux espaces de bureaux.

Seul point singulier du socle, le hall surgit sous la forme d’un volume totalement transparent, visible et accueillant.

Autre point fort du projet, le 20e étage est revalorisé grâce à l’aménagement d’espaces de bureaux ouverts sur la terrasse largement arborée permettant de profiter des vues sur tout Paris.

Entre ciel et terre, la Tour stimule l’imaginaire et insuffle l’innovation grâce à la fluidité de sa forme et les reflets changeants de sa peau métallique dans la lumière.