Le terrain est à la couture entre différents territoires dont une zone résidentielle et un urbanisme tertiaire. A la frange, un tissu pavillonnaire assez bas borde le projet et, d’autre part, un urbanisme plus haut et plus dense fait front sur l’avenue Aristide Briand. Le renouveau du quartier s’inscrit dans cette dynamique de mixité d’usages.

Le projet a pour ambition de faire le lien entre ces différents usages et ces différentes typologies.

Le terrain, à la morphologie particulière puisque assez profonde, permet l’implantation d’un bâtiment dont la volumétrie douce absorbe les variations des différents épannelages existants. Ce parti préserve les ensoleillements existants tout en bénéficiant des meilleures expositions. Le confort visuel est favorisé afin de profiter des espaces paysagers créés sur le terrain dans la continuité des espaces publics réalisés par la ville.

La composition architecturale s’inspire de l’architecture domestique en amabilité avec la partie résidentielle du territoire. Ce langage emprunte des codes vernaculaires dans la façade et l’ordonnancement rythmé des fenêtres de petites dimensions. Elles reprennent l’échelle de l’habitat.

L’utilisation de matériaux pérennes et nobles telles que la terre cuite et la brique émaillée, dans une mise en œuvre contemporaine, inscrit le projet dans une identité forte et singulière d’un bâtiment tertiaire.